Araignée de l'année: le loup à tambour – Tambours sauvages à l'arrière

Araignée de l’année: le loup-tambour

Habite les zones tourbeuses : le loup tambour (Hygrolycosa rubrofasciata), ici une femelle avec un cocon. © picture alliance / dpa / blickwinkel / H. Bellmann / F. Hecke

Hubert Höfer en conversation avec Julius Stucke · 11 .04.2022

La Société Arachnologique a élu l’araignée-loup tambour de l’année. Hubert Höfer, membre du conseil d’administration, loue l’animal comme une « très jolie araignée » aux propriétés fascinantes.

Il n’y a pas beaucoup d’araignées à entendre. Le loup-tambour en fait partie. Pendant la parade nuptiale, le mâle tapote les feuilles sèches avec son arrière-train à de très courts intervalles. Cela ressemble un peu à un pic, dit l’expert en araignées Hubert Höfer.

L’Arachnological Society a élu l’araignée-loup tambour de l’année. Höfer, spécialiste des araignées au Muséum d’histoire naturelle de Karlsruhe et membre du conseil d’administration de la société, parle d’un animal « magnifiquement dessiné », le loup-tambour est une « très jolie araignée ».

L’espèce est menacée

Selon Höfer, il a été choisi pour indiquer que l’espèce est menacée. En Allemagne, le loup tambour est considéré comme en voie de disparition – car il vit dans les landes et il y en a de moins en moins. En Autriche, l’araignée est déjà sur la liste rouge.

Le loup tambour ne fascine pas seulement par ses intermèdes rythmiques. La mère araignée la porte jusqu’à 04 petits dans un cocon. Contrairement aux autres araignées-loups, les jeunes ne s’accrochent pas au corps de la mère après l’éclosion, mais aux restes du cocon jusqu’à ce qu’ils rampent dans une vie indépendante.

Les mâles sont de couleur foncée à noire, les femelles sont de couleur fauve. Faisant partie de la famille des araignées-loups, le loup-tambour ne crée pas ses propres toiles. Il guette le jour et chasse les insectes.

Les mâles meurent après l’accouplement

L’araignée, dont le corps atteint un bon demi-centimètre, est généralement en route à partir de mars. Les mâles ont fait leur devoir et obligation en s’accouplant et meurent peu de temps après. Dans le cas des femelles, on peut observer que certaines survivent même à l’hiver. Les jeunes animaux se fraient également un chemin à travers la saison froide jusqu’à la deuxième saison de leur vie.

Les biologistes amateurs à l’affût des araignées lors de leurs migrations ont peu de chance d’apercevoir le loup tambour. « Je ne les ai pas vus non plus sur le terrain », admet Höfer. Il ne pouvait donc pas encore entendre la batterie en direct. Mais il y en a des « plans impressionnants », s’enthousiasme-t-il.

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page